Auxiliaire de puériculture : métier et formation
L’auxiliaire de puériculture est un professionnel essentiel du secteur de la petite enfance, chargé d’assurer les soins quotidiens, le confort, la sécurité et l’éveil des bébés et jeunes enfants en collaboration avec les équipes médicales et éducatives.
Accessible après une formation spécialisée conduisant au DEAP (Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture), ce métier allie technicité, sens de l’écoute et bienveillance.
Elle peut exercer dans différents types de structures :
- Hôpitaux et services de pédiatrie
- Crèches et haltes-garderies
- Protection Maternelle et Infantile (PMI)
- Maternités
- Pouponnières
Il offre également de réelles perspectives d’évolution professionnelle : avec de l’expérience ou une poursuite d’études, l’auxiliaire de puériculture peut se diriger vers des métiers tels qu’infirmier(ère), puériculteur(trice) ou encore éducateur(trice) de jeunes enfants.
Quel est le rôle d'une Auxiliaire de puériculture ?
L’auxiliaire de puériculture joue un rôle clé dans le quotidien des tout-petits, en veillant à leur bien-être, leur sécurité et leur éveil. Elle accompagne les enfants dans les gestes de la vie quotidienne et soutient les familles dans l’apprentissage des bonnes pratiques d’hygiène et de soins.
Ce métier allie présence attentive, bienveillance et collaboration avec les équipes médicales et éducatives.
Quelles sont les missions de l'Auxiliaire de puériculture ?
L’auxiliaire de puériculture est un professionnel de la petite enfance dont les missions sont variées et essentielles au bien-être des nourrissons et jeunes enfants. Elle accompagne le quotidien des enfants en assurant les soins d’hygiène et de confort, la surveillance de leur santé, la préparation des repas ou biberons, et la stimulation de leur éveil.
Elle joue également un rôle d’accompagnement auprès des parents en les guidant dans les gestes d’hygiène et de soin et en les rassurant dans la gestion du quotidien avec leur enfant. En lien étroit avec les infirmiers, les puéricultrices et les éducateurs, l’auxiliaire de puériculture contribue à créer un environnement sécurisé, sain et stimulant pour les tout-petits.
Elle peut exercer dans différents types de structures :
- Hôpital ou service de pédiatrie
- Crèche ou halte-garderie
- Protection Maternelle et Infantile (PMI)
- Maternité
- Pouponnière
Combien gagne une Auxiliaire de puériculture ?
La rémunération de l'AP dépend de son âge/expérience dans le métier, mais aussi de la structure de travail. Si elle travaille dans la fonction publique territoriale (exemple : centre PMI) ou dans la fonction publique hospitalière (exemple : service néonatologie d'un hôpital) son salaire sera calculé en fonction de la grille indiciaire des salaires et pourra évoluer selon son grade et son échelon.
Elle pourra avoir une rémunération comprise entre 1 537 euros bruts et 2 183 euros bruts mensuels. Dans la fonction publique, l'Auxiliaire de puériculture pourra aussi compléter son salaire par des primes et des indemnités.
Si elle travaille dans un établissement du secteur privé, l'AP peut avoir une rémunération plus importante avec l'avantage d'une convention collective du métier qui prévoit une augmentation de salaire allant de 3 % à 20 % selon les années d'ancienneté dans le métier.
À ceci s'ajoute le supplément obtenu par la RIS (Rémunération Individuelle Supplémentaire) qui correspond à un pourcentage supplémentaire, calculé sur le salaire en fonction de l'assiduité et de l'investissement personnel du salarié dans son métier.
Quelles sont les qualités requises pour devenir Auxiliaire de puériculture ?
Le métier d’auxiliaire de puériculture requiert des qualités humaines essentielles telles que la patience, l’empathie et la bienveillance. Elle doit également posséder des compétences techniques pour prodiguer les soins aux nourrissons, assurer leur sécurité et collaborer efficacement avec les équipes médicales et éducatives.
Les qualités personnelles requises
Exercer le métier d’auxiliaire de puériculture nécessite une réelle vocation pour le travail avec les enfants et une bonne condition physique. Les qualités personnelles requises incluent :
- Un bon équilibre psychologique et une bonne santé physique, notamment pour s’abaisser ou rester à genoux auprès des enfants.
- Patience et bienveillance pour accompagner le rythme des tout-petits et leur rappeler les règles éducatives avec douceur.
- Tempérament calme et capacité à faire preuve d’autorité lorsque nécessaire.
- Sens des responsabilités, rigueur et vigilance pour prévenir tout accident.
- Fiabilité et pédagogie afin d’enseigner les règles d’hygiène et de vie aux enfants.
- Capacité à travailler à la fois en autonomie et en équipe, en collaborant avec différents professionnels de la petite enfance.
Les compétences professionnelles
L'Auxiliaire de puériculture apprendra de nombreuses techniques de son métier au cours de sa formation. Dans son milieu professionnel, elle devra donc maîtriser :- Les règles d'hygiène concernant les lieux d'évolution de l'enfant (chambre, lit) ainsi que les équipements utilisés pour les plus petits (règles de nettoyage des biberons, thermomètres, etc.) ;
- Les soins d'hygiène aux bébés et aux jeunes enfants qu'elle devra mettre en pratique et enseigner également aux parents (notamment les jeunes mamans qui ont leur premier bébé) ;
- Les techniques et gestuelles appropriées (exemple : comment tenir un bébé, comment le bercer…) ;
- Les règles d'une alimentation équilibrée dans l'enceinte familiale (exemple : nutrition des bébés, besoins alimentaires des jeunes enfants, etc.) ;
- La maîtrise des techniques permettant d'éveiller les plus petits (exemple : jeux d'éveil…) ;
- Même si l'AP n'assure pas de soins médicaux, elle doit avoir une connaissance des différentes maladies infantiles et de leurs symptômes et être capable de réagir efficacement si elle détecte au sein d'un groupe un enfant malade pouvant être contagieux pour les autres.
Quel est le niveau d'étude et la formation pour devenir AP ?
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il est indispensable d’obtenir le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP), accessible via une formation dispensée dans un IFAP (Institut de Formation d’Auxiliaire de Puériculture).
L’entrée en IFAP se fait sur sélection, à partir d’un dossier et d’un entretien oral, et il est possible de préparer la formation dès l’âge de 17 ans, sans condition de diplôme préalable. Pour maximiser vos chances de réussite à cette sélection, il est fortement recommandé de se préparer en amont.
Des organismes spécialisés, comme EFM Santé & Social, proposent des formations à distance qui préparent efficacement les candidats, tant pour la rédaction du dossier que pour l’entretien oral.
La formation à l’IFAP combine enseignement théorique et stages pratiques, permettant d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour exercer ce métier auprès des nourrissons et jeunes enfants. Pour plus de détails sur le contenu de la formation et les modalités d’inscription, rendez-vous sur notre page dédiée à la formation d’auxiliaire de puériculture.
Quelles sont les évolutions pour le métier d'AP ?
En se formant et en s'investissant dans ce métier passionnant, l'Auxiliaire de puériculture peut évoluer dans la profession. Soit, elle choisit de devenir Puéricultrice en se préparant au métier avec une formation complémentaire, soit elle peut bifurquer vers le métier d'Assistante Maternelle, demander son agrément et exercer à domicile si elle le souhaite.
Dans la fonction publique, l’auxiliaire de puériculture peut, après trois années d’expérience dans le secteur hospitalier public ou dans un centre médico-social, se présenter au concours de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). Cette formation permet ensuite d’obtenir le diplôme d’État (DE) d’infirmière.
Elle pourra également se présenter à d'autres concours pour devenir : Éducatrice de jeunes enfants ou ai
Le métier d’auxiliaire de puériculture est un rôle essentiel auprès des nourrissons et jeunes enfants, alliant soins, accompagnement et éveil. Accessible après l’obtention du Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP), il requiert des qualités humaines comme la patience, la bienveillance et le sens des responsabilités.
Ce métier offre également de belles perspectives d’évolution, permettant, avec de l’expérience ou une formation complémentaire, d’accéder aux métiers d’infirmier(ère), de puériculteur(trice) ou d’éducateur(trice) de jeunes enfants, offrant ainsi un véritable parcours professionnel dans le secteur de la petite enfance.
